dimanche 29 septembre 2013

La maison de Serge

Quelle est donc cette façade couverte d’inscriptions et de motifs, rue de Verneuil ? C’est la maison où vivait Serge Gainsbourg, le Grand Couturier de la chanson française.
Les gens qui écrivent sur ce mur veulent rendre hommage à un magicien des mots et des mélodies ; mais pour la quasi-totalité d’entre eux, ce qu’ils écrivent est d’une banalité et d’un manque d’inspiration désolants. On aurait pu espérer qu’ils se fussent un peu creusé la tête pour trouver une formule originale ; mais non.
Les inscriptions les plus intéressantes sont celles qui se bornent à reprendre les paroles de ses chansons les plus connues. Ce qui tendrait à prouver que le génie effectivement ne court pas les rues, sauf rue de Verneuil, bien sûr.





vendredi 27 septembre 2013

Cate veille sur le quai

Sur le quai Malaquais, à deux pas de l’Institut (où siègent les Immortels), Cate ne ferme pas l’œil de la nuit. Elle souhaite attirer votre attention sur le nouveau parfum de son ami Giorgio A. : Si (c'est le nom dudit parfum). Elle est là aussi pour dissimuler la rénovation d’une façade d’immeuble ; elle assume le rôle un peu trivial de ce que l’on appelait au siècle dernier une bâche de chantier.
Mais aujourd’hui où la « Communication » a envahi tous les interstices de nos vies, une bâche ne peut plus être une méchante toile verte, ou grise, ou beige : c'est une question d’image, monsieur. Et aussi d’argent, puisque les annonceurs paient assez cher pour avoir cet énorme espace publicitaire au cœur de Paris, en face du Louvre.
Cate veillera donc sur nous le temps d’une rénovation, et son beau visage émoustillera peut-être un académicien qui passe, ce qui fera écho à la verdeur de son habit.


Cate Blanchett, extérieur, nuit.
Cate Blanchett, extérieur, jour.

lundi 23 septembre 2013

Zut, j'ai raté l'automne !

 L’automne est déjà officiellement en vigueur depuis hier 22 septembre ! Ayons une pensée pour ceux qui ramassent à la pelle les feuilles mortes : ils ne chôment pas en ce moment.


Frappez, et l'on vous ouvrira

Les heurtoirs sont le vestige d’une époque où l’on rendait visite aux gens sans téléphoner au préalable (il n’existait pas), sans envoyer de sms ou d’e-mail (ils n’existaient pas non plus). On se rendait à leur adresse, on se faisait annoncer en laissant sa carte au portier, et les gens vous recevaient ou pas.
Aujourd’hui les digicodes ont remplacé les portiers, et on ne peut pas laisser sa carte à un digicode. Heureusement beaucoup de heurtoirs subsistent, et dans leur magnifique inutilité, ils ont nettement plus d’allure qu’un digicode.
(Photos prises rue de l’Université, Bd Saint-Germain, rue Saint-Guillaume, rue de Grenelle, 7e. Cliquez sur les images pour les voir en grand).









lundi 9 septembre 2013

Paris mon amour

Ce blog est en construction. Il sera plus fourni dans quelque temps. En attendant, faisons les ponts (cliquez sur les images pour les voir en plus grand).

Le Pont du Carrousel, le plus élégant de Paris.

Le Pont Royal (en arrière-plan, le musée d'Orsay).


Le Pont-Neuf.